Jean-Yves SCHILLINGER
Auréolé de sa 2ème étoile au guide Michelin, Jean-Yves SCHILLINGER, porte très haut la cuisine du monde dans son écrin alsacien: le JY`S à Colmar.
Baigné dans l’atmosphère du restaurant familial qui obtient une étoile au Michelin en 1974, alors que Jean-Yves a 11 ans; son parcours est pressenti… et Jean-Yves entame sa formation à l’école hôtelière de Strasbourg. Diplôme en poche, il fera un parcours initiatique au sein des grandes maisons françaises. Son retour en Alsace, malgré la 2ème étoile du restaurant familial, ne se fait pas sans heurts avec son père et se soldera par le départ pour New York de Jean-Yves. Il y dirige le Festival, l’un des restaurants de Jean-Jacques RACHOU. Son père le rappelle en 1988 pour diriger la maison familiale et il contribuera à son succès jusqu’en 1995, date de la mort tragique de son père.
Après maintes tentatives de créer son propre restaurant à Colmar, Jean-Yves et sa femme Kathia décident, en 1997, de s’évader à New York. Jean-Yves fait revivre le Festival et rapidement Le New York Times, équivalent américain du guide Michelin en France, reconnait son talent et sa créativité avec 2 étoiles, puis 3 étoiles pour son deuxième restaurant new-yorkais Olica.
Le retour en Alsace
En 2002, aidé de Marc RINALDI, financier et ami de la famille, Jean-Yves, dont le cœur est resté en Alsace, ouvre son restaurant : JY`S dans une maison à colombages, au bord de la Lauch, petite rivière qui serpente dans le Colmar pittoresque.
Grâce à sa cuisine cosmopolite héritée de son expérience new-yorkaise, le succès est immédiat et le premier macaron Michelin obtenu en 2004.
La décision est prise de vendre les restaurants new-yorkais et de se concentrer sur l’Alsace avec une activité de consultant en plus du restaurant étoilé.
Tradition et créativité
Adepte de la cuisine fusion, Jean-Yves SCHILLINGER met sa créativité au service de sa recherche constante de nouvelles combinaisons de saveurs, de sensations gustatives sublimées basées sur des produits frais de première qualité mis en scène avec une esthétique épurée. Restant fidèle au savoir-faire local, il s’entoure de producteurs locaux pour s’assurer de la qualité des ingrédients de chaque plat.
La présentation de chaque plat est une mise en scène qui éveille les sens, à travers la vue, avant même la dégustation.
La consécration
En 2013, entouré de sa famille et d’une solide équipe, Jean-Yves SCHILLINGER focalise son énergie sur le JY`S et cesse ses activités de consultant.
Décision couronnée par un 2ème macaron en 2016.
Un livre de chef…
Sa rencontre avec le jeune photographe Lucas MULLER lui donne l’envie d’éditer un deuxième livre (son premier livre a été publié il y a 20 ans en hommage à mon père Jean Schillinger qui venait de disparaitre). Il y parle de son parcours, des belles rencontres qui ont jalonne sa carrière et y livre quelques-unes de ses plus belles et savoureuses recettes.
Avec l’appui des Éditions du Chêne du Groupe Hachette, le livre, tiré à 8 000 exemplaires, est disponible à partir du 19 octobre dans toutes les bonnes librairies de France au prix de 35 € et bien-sûr directement au restaurant JY`S à Colmar… avec une dédicace du chef en personne.
JY`S
17, Rue de la Poissonnerie – 68000 Colmar – France
Visitez le site de Jean-Yves SCHILLINGER
Réservez une table en ligne au 03 89 215 360,
Crédit Images : Lucas MULLER – lukam.fr
Jean-Yves SCHILLINGER nous a parlé de son univers AJI
MES TABLES
La Petite Venise à Colmar
La Fourchette des Ducs à Obernai
DANS MON ASSIETTE
Norbert CLO – Maraîcher à Colmar – voir le reportage AIJI Magazine
Guillaume HANSS – Boulanger à Colmar – voir le reportage AJI Magazine
Bernard JAUSS – Boucher à Sundhoffen – voir le reportage AJI Magazine
Steve GINOT – Eleveur à Lachapelle-sous-Rougemont – voir le reportage AJI Magazine
Michel HERRSCHER – Boucher-traiteur à Colmar – voir le reportage AJI Magazine
DANS MON VERRE
Domaine Léon BEYER – Eguisheim – France – voir le reportage AJI Magazine
Domaine TRIMBACH – Ribeauvillé – France
Domaine WEINBACH – Kaysersberg – France
Domaine Martin SCHAETZEL – Kientzheim – France
MES RECETTES
Couronne de concombre et son tartare de saumon frais
Filet de rouget barbet, bohémienne de légumes et soupe de poissons au pistou
Selle d’agneau d’Alsace et salade pastorale
Quetsches rôties et gâteau de semoule avec un sorbet à la pomme verte
Oeuf 64°C
Girolles, amandes, oxalis
Une recette d’Olivier NASTI – voir le reportage
Oeuf 64°C, Girolles, amandes, oxalis
Pour 10 PERSONNES
Hollandaise Citron
Echalote 50 g
Vin blanc 150 ml
Vinaigre melfort 150 ml
Œufs 12 jaunes
Beurre clarifié 300 ml
Jus de citron 1/2 pièce
Xanthane PM
Sel PM
Blanc d’œuf
Blancs d’œuf clarifié 30 pièces
Blancs d’œuf bidon 500ml
Eau 50ml
Sel 5g
Oeuf à 64°C
Œufs extra frais 10 pièces
Consommé de champignons
Girolles 100g
Champignon de paris 100g
Shiitaké 100g
Pleurotes 100g
Cèpes 100g
Échalotes 50g
Beurre 100g
Garniture
Amandes fraiches 800g
Mini giroles 200g
Oxalis 40g
Champignons de paris (petits) 100g
Persil plat 2 bottes
Beurre 50g
cèpes (copeaux) 80g
Poudre d’Oxalis
Oxalis 100g
Azote Liquide 400ml
HOLLANDAISE CITRON
Dans une casserole, verser le vin blanc, ajouter les échalotes ciselées et faire réduire de moitié.
Passer la réduction au chinois et peser 140g de réduction.
Dans une casserole à fond épais, verser la réduction froide et les jaunes d’œufs.
Fouetter en formant un 8 et en chauffant de manière à toujours pouvoir tenir la casserole par les bords.
Fouetter jusqu’à voir le fond de la casserole et incorporer ensuite le beurre clarifié fondu en fouettant doucement. réctifier l’assaisonement et ajouter un trait de citron,
Verser en cuve de siphon et gazer 2 fois.
BLANC D’ŒUF
Mélanger les denrées au fouet.
Passer l’appareil au chinois étamine.
A l’aide d’un chinois à piston mouler en poêle adhésive légèrement graissé à la bombe à graisse l’appareil blanc d’œuf (dans une poêle de 26cm de diamètre mettre 85g d’appareil).
Filmer l’ensemble avec la grille.
Cuire 15 min au four vapeur à 85°C.
Démouler le blancs d’œuf à l’aide d’une maryse une fois froid sur papier guitare graissé.
Détailler un cercle de 20 cm de diamètre.
OEUF à 64°C :
Cuire les œufs à 64°C vapeur pendant 65 min.
CONSOMMÉ DE CHAMPIGNONS
Laver tous les champignons.
Faire suer une échalote ciselée au beurre, ajouter les champignons bien égouttés.
Une fois suée, mouiller avec du fond blanc à mi-hauteur.
Cuire à frémissement pendant 30 min.
Passer au chinois fin puis au torchon.
Monter au beurre au moment de l’envoi du plat.
GARNITURE
Casser les amandes, les monder et les conserver dans du lait.
Gratter les mini girolles, les rincer et le réserver entre papiers humides.
Couper les tiges d’oxalis et réserver entre papiers humides.
A la minute tailler des copeaux de champignons de paris et les cèpes.
Équeuter le persil plat, et le thermomixer* avec l’huile d’olive à 140° pour réaliser l’huile de persil (la passer au torchon sur glace),
Équeuter le persil plat, les laver et le blanchir , puis réaliser une fine purée. (pacosser* 10 fois)
POUDRE D’OXALIS
Plonger l’oxalis dans l’azote pendant 15 secondes.
A l’aide d’une écumoire, égoutter l’oxalis et la mettre tout de suite dans le thermomix*.
Faire tourner le thermomix* à pleine vitesse pendant 5 secondes tout en reversant un pochon d’azote dedans.
Débarrasser en boite immédiatement et stocker au congélateur.
DRESSAGE DU PLAT
Tomber les girolles, ajouter les amandes fraiches puis glacer le tout.
Tailler les champignons de Paris et les cèpes à la mandoline.
Clarifier les œufs à 64°C préalablement réchauffés.
Déposer le blanc d’œuf sur l’assiette
Y déposer la purée de persil plat puis le jaune d’œuf clarifié, amandes, girolles.
Siphonner la hollandaise et refermer le blanc d’œuf comme un chausson..
Saupoudrer de poudre d’oxalis, oxalis fraiche et huile de persil.
Dresser la sauce champignon en saucière.
*Pacosser : Mixer, turbiner ou émulsionner à l’aide d’un Pacojet.
Voir le site Pacojet : www.pacojet.com
*Thermomixer : Mixer, turbiner ou émulsionner à l’aide d’un robot de cuisne Thermomix.
Voir le site Thermomix : http://thermomix.vorwerk.fr
Olivier NASTI
Originaire de Belfort, cet Alsacien d’adoption, doublement étoilé au Guide Michelin depuis 2014, n’a de cesse de mettre en avant les produits et les savoirs-faire locaux au sein de son établissement de Kaysersberg: le Chambard.
Le hasard a bien fait les choses pour Olivier NASTI en lui ouvrant les portes de belles et grandes maisons lors de son apprentissage effectué au château Servin à Belfort, chez Jean Schillinger à Colmar, chez Olivier Roellinger à Cancale et auprès de la famille Haeberlin à l’Auberge de l’Ill. Des lieux mythiques marqués du sceau de la rigueur et de l’exigence et dirigés par des hommes d’exception qui ont su lui insuffler cette envie d’excellence qui ne le quitte plus depuis. Conjuguée à sa volonté de réussir chaque moment de sa vie et chacune de ses entreprises, elle lui a permis de construire à Kaysersberg, un univers où se mêlent traditions et modernité, terroir et innovation, nature et passion: Le Chambard.
Pour lui, être étoilé n’est pas un aboutissement mais le baromètre pour mesurer la qualité de son travail et un palier qui permet de viser le niveau suivant. Cette recherche de l’excellence en cuisine se transpose dans l’univers qui entoure le chef: l’hôtel, la winstub, la boulangerie et ses associations dans d’autres projets.
Meilleur Ouvrier de France en 2007, Olivier NASTI voit en cette distinction plus qu’un titre, un devoir de transmission de sa rigueur et de son savoir-faire à de nouveaux talents. Du temps de son apprentissage, un CAP de cuisinier était une voie de garage scolaire par excellence alors que de nos jours, le métier est devenu branché et attire de jeunes vocations de tous horizons et du monde entier. Cet engouement est né des émissions de télévision de plus en plus nombreuses, qui donnent un aperçu, même limité, des efforts, des sacrifices et des tensions de ce métier qui cherche à sublimer chaque instant de dégustation.
La famille et les racines régionales
Sa grande fierté vient de l’implication de toute la famille dans son effort quotidien pour faire du Chambard cette auberge pleine de charme et de bon goût. Les racines de l’Alsace sont présentes dans les plats à la carte du Chambard, le concept Flamme & Co et la Brasserie, Boulangerie Côté Cour- Côté Four à Colmar, qui sont devenus un symbole de qualité régionale.
Transmettre
Bien secondé, il peut se consacrer à la transmission de son savoir par la formation des apprentis qu’il conduit jusqu’au titre de Meilleur Apprenti de France (MAF), par les concours de cuisine pour professionnels ou amateurs, en tant que créateur-concepteur, organisateur, jury ou président du jury. Il participe aussi à la sélection régionale du concours des Meilleurs Ouvriers de France: Meilleur Foie gras d’Alsace, Meilleure Matelote d’Alsace, Le Trophée Epicure ou le Trophée Paul Haeberlin.
Bibliographie
Jusque dans la rédaction d’ouvrages culinaires, Olivier NASTI cherche à partager son savoir et son amour de l’Alsace.
”Comment faire la cuisine ? “: Toute la cuisine expliquée simplement par un meilleur ouvrier de France qui a pour leitmotiv, ce respect des méthodes culinaires transmises avec précision et sincérité. Ce livre est destiné aux amoureux de la cuisine, à ceux qui veulent faire du bon, du vrai avec sincérité et amour.
“Mon Alsace” :Un très bel ouvrage récompensé par deux prix littéraires en 2009 : Prix du Jury 2009 de la Commanderie des Gastronomes Ambassadeurs de Rungis et le “Gourmand Awards France 2009, prix du Meilleur livre de Cuisine régionale”.
“Noir si Noir ” pour mettre sublimer le noir sa couleur préférée en cuisine
“Trop bon ! Les Flammenkuche” pour sublimer le terroir revisité et faire la démonstration de la sélection de bons produits sur la tarte flammée servie dans les deux établissements Flamme & Co à Kaysersberg.
“Amuse-bouche d’Alsace” avec des moules en silicones pour faire bénéficier aux gourmands de recettes inédites.
Restaurants
Le Chambard -Hôtel 5*, Relais & Châteaux, Restaurants et Spa – Kaysersberg – Alsace – France
64° Le Restaurant, 2 étoiles au Guide Michelin, 4 toques au Gault et Millau – Kaysersberg- Alsace – France
La Winstub – Bib Gourmand au Guide Michelin – Kaysersberg – Alsace – France
Le Spa – Kaysersberg – Alsace – France
Flamme & Co – Restaurant de tartes flammées – Kaysersberg – Alsace- France
Côté Cour-Côté Four / Brasserie-Boulangerie – Colmar – Alsace – France
Visitez le site d’ Olivier NASTI
Crédit Images : Lucas MULLER – lukam.fr
Olivier NASTI nous a parlé de son univers AJI
MES TABLES
– Le cheval blanc – 3 étoiles Michelin, à Bâle en Suisse, chef Peter KNOGL : L’une de mes meilleures tables faite ces dernières années.
– Flocons de sel, à Megève – 3 étoiles Michelin, chef Emmanuel RENAUT : Pour son approche de la montagne, sa façon de retranscrire sa passion, son amour de la montagne à travers sa cuisine.
– Le Musmiss, Ferme Auberge à Soultzeren dans la vallée de Munster : Reflète totalement la tradition et la liberté et pour la qualité de sa tourte.
DANS MON ASSIETTE
– Le gibier : La Art Boucherie 63 Grand Rue – Fréland
– Les confitures de Christine FERBER – Niedermorschwhir
– Les fromages de la ferme du Schoultzbach – Orbey
DANS MON VERRE
– Riesling – Domaine Albert BOXLER – Niedermorschwhir
– Marc de Gewurtztraminer – Distillerie METTE – Ribeauvillé
MES RECETTES
Oeuf 64°C, mini girolles, amandes fraiches et oxalis
Langoustine confite à basse température au beurre noisette
L’anguille fumée, mini poireaux et orange en gelée
Tourte de chevreuil à la truffe noire
Cyrielle RENAULT
Miss CYCY
Comment, Cyrielle RENAULT, master de journalisme en poche et responsable de communication depuis plusieurs années, est devenue Miss CYCY – photographe…
“Il y a un an, aux alentours de la trentaine, un grand besoin de liberté et d’indépendance dans mon travail m’a fait quitter le confort de mon poste de responsable de communication pour assouvir pleinement ma passion pour l’expression artistique et en l’occurrence pour la photographie. Aujourd’hui, j’exerce les deux activités au sein de la coopérative Artenréel : photographe et responsable de communication.
Portraits de femmes
“Très vite, je me suis orientée vers les portraits de femmes et le “boudoir” car le courant passait bien entre mes modèles et clientes lors de séances “découverte” réalisées en préambule d’une prise de vues. Cette première séance, qui est parfois très chargée, permet de libérer émotionnellement le modèle pour capter sa vraie personnalité dans les images que je réalise au fur et à mesure. Cette approche est devenue, sans le vouloir, ma marque de fabrique et me vaut d’être recommandée par mes clientes.
L’une d’elles m’a confié récemment que sa première séance et les images réalisées lui avaient fait plus de bien qu’un après-midi de shopping…
Mon objectif est de redonner confiance aux femmes à travers mon objectif… et de saisir dans les portraits une nouvelle image d’elles-mêmes qui leur redonnent le sourire.”
Professionnels du bien-être
“Mon approche du portrait me vaut d’être sollicitée plus particulièrement par des professionnels du bien-être: sophrologues, thérapeutes, etc… pour illustrer leur site internet tout en réalisant leur portrait… Souvent des hommes et des femmes qui recherchent plus qu’une simple image ou portrait d’eux-mêmes… qui veulent exprimer leur démarche au travers des images de leur communication. Mes formations de journaliste et de communicante sont ici complémentaires avec la photographie et nécessaires pour réaliser une approche globale de la personne et de sa communication.”
Concours Esthée Lauder et première exposition
“En mai 2016, je me suis inscrite au concours Esthée Lauder : http://pinkribbonaward.fr qui est un concours national de photographie pour soutenir le dépistage précoce et la lutte contre le cancer du sein. Le thème du concours de cette année est: “s’aimer”.
Via le blog Kapoué ( http://blogkapoue.com/ ), j’ai lancé un appel à projet autour de moi et très vite, j’ai trouvé des femmes, en traitement ou en rémission, qui ont accepté de soutenir mon initiative. Ensemble, nous avons posé un autre regard sur la maladie, ses conséquences dans la vie de tous les jours et les différentes façons dont chacune a abordé ce moment de sa vie.”
“Cette image où Valérie jette sa perruque dans la poubelle de recyclage a été sélectionnées pour la Finale Pink Ribbon.
Mardi 27 septembre avec Valérie, nous nous rendons à Paris pour voir si nous avons décroché un prix pour cette photographie.
Le fait de réaliser ses projets et d’être parmi les 40 c’est une victoire, voir le succès, le soutien et les encouragements c’est un prix pour moi.”
Estée Lauder – Pink Ribbon : le double choc pour moi !
” Nous sommes le 29 septembre et je pense que je n’oublierai jamais le 27 septembre, avec Valérie nous sommes allés à Paris pour la remise des Prix Estée Lauder Pink Ribbon Photo Award.
Une très belle soirée remise de prix au 56ème étage de la Tour de Montparnasse.
Avant que la cérémonie commence nous avons profité de la vue magnifique de Paris et vers 19h la soirée a commencé. On a profité de voir pour la première fois toutes les photos des finalistes de ce concours, l’ambiance était magique et surtout le bonheur de voir sa photo exposée.
Un peu avant 20h le jury de professionnel arrive et Jean-Christophe Jourde, le président de l’association ” Le Cancer du Sein, Parlons-en !” explique que cette année il y a deux prix accessit. La première photo est dévoilée puis la seconde.
Là c’est un peu le choc , je vois ma photo sur les écrans, j’entends les gens applaudir et le jury décrire pourquoi ils ont choisi ma photo.
Ils expliquent le choix : l’humour présent, le côté décalé, le parti prix avec le petit côté pied de nez et la technique. Mon cœur s’emballe un peu et je vais rejoindre le jury pour recevoir mon trophée.
J’explique avec beaucoup d’émotions dans la voix comment j’ai réalisé cette photo et je remercie tout le monde la voix tremblante.
Le Grand Prix du Jury est remis et la directrice de TEVA annonce que cette année il y a eu des records de vote pour la photo du public.
Plus de 14 000 votes, un engouement sans précédent pour la photo choisie et à nouveau ma photo apparaît, avec Valérie on se regarde et on commence à pleurer, on ne réalise pas.
Nous allons sur scène et nous recevons le prix.
C’est la première année qu’une photo reçoit un prix par le jury et par le public.
On est le 29 septembre et je n’arrive toujours pas à réaliser.
Je n’arrive pas à réaliser le soutien que cette photo a eu, l’engouement et les remerciements.
Je suis heureuse et je suis fière même si je ne réalise pas encore. ”
Pour plus d’infos j’ai fait un petit compte rendu https://lesoffdemisscycyphotographe.wordpress.com/2016/09/28/pink-ribbon-photo-award-prix-soiree-le-resume/
Exposition au GRAFFALGAR
“J’ai réalisé une série d’images qui exprimaient la vie avec ou après la maladie, pleines de couleurs au lieu du traditionnel noir et blanc parfois utilisé pour illustrer ce sujet difficile pour les femmes.
Du 5 au 20 octobre 2016, ces images seront visibles au Graffalgar, 17, rue Déserte à Strasbourg sur le thème: femme malgré tout – femme avant tout.
La Caisse d’Épargne Alsace me soutient sur ce projet d’exposition et me donne l’opportunité d’exposer 10 photos de l’univers de l’exposition sur leur stand, Place Kléber lors de la Strasbourgeoise. De beaux temps forts sont prévus sur le stand les 6 et 7 octobre.
Miss CYCY nous a parlé de son univers AJI
MES TABLES
Pour la douceur de l’Italie : Moustique et Frelon – Place des Halles à Strasbourg
Pour les dimanches en amoureux ou entre amis : le brunch au Graffalgar
Pour la soirée entre amis : le What The Fox – Strasbourg ou un bon Pied de Mammouth – Strasbourg
DANS MON ASSIETTE
J’aime bien les plats de mon coloc… mais je ne donne pas l’adresse à tous…
Les desserts de Thierry MULHAUPT – Strasbourg
Les macarons d’Elisabeth ou les Cupcakes de What The Cake – Strasbourg
DANS MON VERRE
Je viens de Lille, d’où ma préférence pour le bar What The Fox…
MES SORTIES DE TABLES
Une balade dans les rues de Strasbourg, peu importe la saison, Strasbourg est un lieu d’évasion.
Une soirée swing avec l’association Lindy Spot, un peu de danse, un concert swing, génial !
MES RECETTES
Je cuisine végétarien mais c’est de la “Totale Impro” avec le contenu du frigo… De là à en faire des recettes…
Yann-Léon et Marc BEYER
Dans le verre de Jean-Yves SCHILLINGER – voir le reportage
Aimés des chefs étoilés depuis les années soixante, les BEYER d’Eguisheim, ont œuvré pour faire connaître et apprécier les grands Alsace à travers le monde entier de la gastronomie.
Nous avons rencontré Yann-Léon et son père Marc BEYER au Domaine Léon BEYER, domicilié dans un ancien relais de poste du XVIIème siècle acquis par le grand-père Léon-Xavier pour y déployer l’entreprise en dehors du centre du village d’Eguisheim. Depuis 1580, la maison Léon BEYER exerce ses talents en Alsace… souvent dirigée par un Léon, en hommage au Pape Léon IX (Bruno d’Eguisheim-Dagsbourg – né le 21 juin 1002 – mort à Rome le 19 avril 1054 – élu pape le 1er février 1049 sous le nom de Léon IX – canonisé en 1087). Marc BEYER est une exception à cette règle, ce qui ne l’a nullement empêché de se faire un prénom célèbre aux côtés de son père et dans la poursuite de l’œuvre de la famille. Depuis 15 ans, Yann-Léon seconde son père et assure l’héritage d’une maison plusieurs fois centenaire.
Un vigneron qui aime la gastronomie
Marc BEYER : “L’amour des chefs de cuisine, de leur table est né avec mon père, un amoureux de la gastronomie qui n’hésitait pas à parcourir des centaines de kilomètres pour un déjeuner ou un dîner mémorable. Par amitié souvent, par raison professionnelle quelque fois, ils sont devenus nos ambassadeurs.
Après-guerre, l’hôtel RITZ de Boston a été le premier client à commander une bouteille de Léon BEYER outre Atlantique ! Plus qu’un signe, c’est devenu une motivation forte pour mon père de s’engager aux côtés des restaurateurs en un temps où le star système de la cuisine n’existait pas.
Fidèle à l’engagement familial dans la promotion de la région et d’Eguisheim en particulier (mon grand-père et mon père ont été maires d’Eguisheim de 1945 à 1996), mon père Léon-Joseph a su convaincre les dirigeants de la cave coopérative WOLFSBERGER principalement, ainsi que quelques viticulteurs, de le soutenir et de partager l’effort financier pour disposer d’un lieu mémorable et y héberger un restaurant gastronomique digne des vins d’Alsace et de sa gastronomie: Le Caveau d’Eguisheim était né. Etoilé au Guide Michelin, le Caveau a vu à ses fourneaux des chefs de cuisine renommés, dont Olivier NASTI, Jean Christophe PERRIN en dernier lieu…
En 1951, Léon-Joseph BEYER a été l’un des fondateurs du Club Prosper Montagné, (www.club-prosper-montagne.fr) en hommage au chef de cuisine français, auteur entre auteur du Larousse Gastronomique. Le prix Prosper Montagné, qui a lieu chaque année, est le plus vieux concours de Cuisine en France, Virginie BASSELOT, M.O.F., Chef des cuisines de l’Hôtel-Restaurant Saint-James à Paris sera la Présidente du jury de l’édition 2017, après Marc HAEBERLIN en 2015.
Mon père et moi-même avons accueilli, guidé les premiers pas de journalistes/écrivains devenus de célèbres ambassadeurs de l’Alsace comme Pierre BONTE, Jacques-Louis DELPAL et Gilles PUDLOWSKI et nous les avons “vaccinés Alsace”.
D’Eguisheim vers les plus belles tables du monde…
Tout jeune, mon père m’a embarqué dans ses tournées gastronomiques et m’a transmis cette passion pour les bonnes tables et l’engagement envers ces artistes du goût qui subliment le travail que nous effectuons dans nos vignes et dans nos chais.
De l’âge de 9 ans jusqu’à mes 17 ans, j’étais en pensionnat chez les Pères Jésuites à Metz, une période difficile car on ne rentrait à la maison qu’une fois par trimestre mais qui m’a laissé de bons souvenirs et une rigueur dans mon travail quotidien. C’est l’époque où je visitais à Metz, avec mon oncle Henri BEYER, qui fut son chef de cabinet, Robert SCHUMAN que j’ai ainsi eu l’occasion de côtoyer dans un contexte familial. Une image qui m’est restée et qui a fait de moi un Européen convaincu depuis toujours. Après un premier Baccalauréat à Metz, un deuxième à Colmar, une école de Commerce à Grenoble, une formation en œnologie à Geisenheim près de Wiesbaden (Allemagne), j’ai terminé mon cursus scolaire par une année à Londres pour parfaire mes connaissances linguistiques.
A mon arrivée dans l’entreprise en 1970, nous exportions dans les pays limitrophes : Allemagne, Suisse, Luxembourg, Belgique, Pays-Bas… Aujourd’hui notre maison est présente dans 70 pays représentant plus de 80% de notre production!
Nos vins figurent sur les cartes de nombre des plus grands restaurants et des plus belles tables du monde.
Depuis toujours, nous nous sommes investis, côte à côte, pour favoriser l’éclosion des initiatives valorisant le patrimoine gastronomique et vinique de l’Alsace et de la France pour contribuer à leur rayonnement mondial. J’ai moi-même poursuivi cet effort avec FESTIGA, créé en 1990 à Colmar, qui, lors de ses trois éditions, s’étendait sur 15 000 m² et avait réuni les plus grands chefs mondiaux. Ils étaient venus amicalement faire la démonstration de leur savoir-faire en mettant en valeur les produits et les vins de nos terroirs. Paul BOCUSE, lui-même, nous avait honorés de sa participation, sous la condition d’avoir comme assistant… Marc HAEBERLIN, qui s’était plié de bonne grâce à cette mission. Un pur bonheur pour tous les participants.
Le rayonnement de cet évènement fût mondial et les dignes héritiers en sont aujourd’hui : PLAZA CULINARIA www.plaza-culinaria.de à Freiburg (Allemagne) et EGAST www.egast.fr à Strasbourg (France).
L’Alsace rejoint la statue de la liberté à New York en 1986
En 1986, pour commémorer le centenaire de l’inauguration de la statue de la liberté à New York, avec le parrainage de la Ville de Colmar, nous avons pu réunir 22 chefs étoilés alsaciens pour “envahir” les États-Unis avec notre cuisine et nos vins… Nos chefs sont allés bénévolement travailler “en résidence”, chacun pendant une bonne semaine, y démontrant la richesse de la gastronomie alsacienne dans les plus célèbres établissements new-yorkais. Tomi UNGERER nous fit, à l’époque, l’honneur d’une belle affiche symbolisant notre démarche. Les répercussions dans la presse américaine (New York Times – voir l’article : http://www.nytimes.com/1986 , Daily News,..) nous ont valus de faire connaitre et reconnaitre les vins d’Alsace outre Atlantique avec panache et élégance.
Des vins élaborés pour la gastronomie
“Toute cette passion pour la haute gastronomie se retrouve forcément dans notre travail de la vigne et notre vinification qui favorise l’obtention traditionnelle de vins secs et vifs, partenaires irremplaçables de la cuisine d’exception tout autant que de la cuisine traditionnelle. Nous sommes respectueux de la culture gastronomique qui ne fait de la douceur qu’un allié d’exception.
De nos jours, les vins sont souvent “travaillés” pour les concours, ce qui fausse la réelle finalité du vin : se boire, enrichir, rafraichir, souligner les saveurs des mets. Lors d’un concours, vous allez goûter plus de 50 voire 100 vins différents, ce sont forcément les plus flatteurs au palais, chargés en sucre, fardés, qui vont dominer et détruire l’élégance plus puritaine des vrais grands vins. Ainsi, nombreux sont les vins alsaciens, historiquement secs, devenus de plus en plus sucrés et dopés pour les concours, à la recherche de médailles. La triste conséquence est qu’ils disparaissent de la carte des restaurants, remplacés de façon inconcevable il y a peu, par des vins allemands et autrichiens, devenus eux-mêmes entre-temps de plus en plus secs.
Recherchant une fermentation complète, les vins de notre maison sont secs , proposant fruit et fraîcheur.
La fermentation, par l’action des levures mange le sucre contenu dans le jus des raisins pour le transformer en alcool. Nombreux sont les viticulteurs qui freinent cette fermentation pour conserver un sucre résiduel dans leurs vins et obtenir ainsi ce que j’appellerais “des vins de concours”. Le sucre résiduel apporte, de fait, une rondeur, un ersatz de richesse qui se transforme en lourdeur indigeste lors de toute consommation gastronomique, masquant les nuances subtiles, l’expression et l’élégance d’un plat.”
Transmettre l’amour de la vigne et de la table
Secondé par mon fils Yann-Léon depuis 15 ans, j’ai actuellement un peu plus de latitude pour continuer à valoriser et à promouvoir notre patrimoine viticole et gastronomique, au travers d’associations, comme le Club Prosper Montagné, l’Association Amicale Saveurs de France, et, depuis peu, et de façon plus confidentielle, l’Académie des Gastronomes. Elle fut fondée, en 1928, par Curnonski (le Prince des Gastronomes, de son vrai nom Maurice Edouard SAILLAND), réalisant le vœu de Brillat-Savarin : une Académie établie sur les bases immuables du plaisir et de la nécessité. Gourmands éclairés, convives aimables en seront membres…
Nous avons terminé notre entretien autour d’un Riesling Les Écailles 2007… sec et vif comme Marc BEYER à l’évocation de ses souvenirs d’ambassadeur gastronome d’Alsace…
Yann-Léon et Marc BEYER nous ont parlé de leur univers AJI
NOS TABLES
Toutes les belles et grandes tables honorées par le Club Prosper Montagné ainsi que beaucoup d’autres mais aussi nombres d’auberges plus simples, chaleureuses, proposant des produits exprimant leur nature vraie, ce qu’on appelle aujourd’hui des produits de terroir.
Le vrai plaisir c’est de changer de plaisir chaque jour !
DANS NOTRE ASSIETTE
De vrais artisans régionaux !
Fromagers comme: ANTONY à Vieux-Ferrette, Fromagerie SAINT NICOLAS – J. QUESNOT à Colmar, Au Vieux Gourmet – Cyrille LORHO à Strasbourg.
Les munsters HAXAIRE, SCHUSTER, DODIN..
SIEBERT, volailler à Egersheim.
Les boulangeries près de chez nous : Au Pain de mon Grand-Père à Colmar, Côté Four à Colmar, Hertzog à Muntzenheim…
DANS NOTRE VERRE
Tous les bons vins sans critère de couleur ni d’origine !
NOS SORTIES DE TABLES
En ville, des expositions ponctuelles de peinture ou autres, mais aussi, à la campagne, une bonne balade digestive.
Langoustine confite
à basse température
au beurre noisette
Une recette d’Olivier NASTI – voir le reportage
Langoustine confite à basse température au beurre noisette
POUR 8 PERSONNES
CUISSON DES LANGOUSTINES
Pocher 10 minutes dans le beurre noisette, clarifié à 64°C
Flasher à la salamandre
CONSOMMÉ DE LANGOUSTINES (cuisson 45 minutes/1h)
20 carcasses de langoustines
1 carotte
1 oignon
2 tomates en quartier
3 champignons
1 branche de céleri
Thym/laurier/ grain de poivre/ grain de coriandre
½ poireau
1 cuillère à soupe de concentré de tomates
1 pied de veau
Faire sécher les carcasses au four à 160° pendant 15 minutes.
Démarrer le consommé avec tous les éléments, mouiller à hauteur des carcasses (départ eau froide)
SAUCE
Consommé de langoustine légèrement réduit et monté légèrement au beurre frais puis relevé à la moutarde
CARAMEL DE LANGOUSTINE
30g de sucre
300g de consommé de langoustine
Réaliser un caramel à sec puis décuire au fur et à mesure avec le consommé tout en réduisant à chaque fois
ROULEAU D’ÉPINARDS (pour 4 rouleaux)
200g d’épinard
25g de beurre
1 gousse d’ail
Sel /poivre
Faire tomber les épinards au beurre noisette
Puis rouler des boudins de 2 cm de diamètre à l’aide de film
PURÉE D’AIL NOIR
Éplucher l’ail noir puis le mettre en bol PACO puis pacosser* 2 fois
MOELLEUX DE LANGOUSTINES
360g de chair de langoustines
5 jaunes d’œufs
2 œufs
10 g de sel
300g de crème
170g de beurre pommade
½ cuillère à soupe de fécule de pommes de terre
Sel, poivre
Réaliser des boudins de 2 cm de diamètre, puis les cuire 12 minutes à 85°c en vapeur.
BEURRE NOISETTE
500g de beurre
1 cuillère à soupe de crème épaisse
Mettre l’ensemble dans une russe et réaliser la coloration du beurre doucement.
Une fois le beurre, au point, débarrasser sur glace.
CRISPY LANGOUSTINE
Chips de crevette à thermomixer* puis passer à la passette
et ne garder que les petits morceaux irréguliers puis les frire rapidement à 160/170°C.
*Pacosser : Mixer, turbiner ou émulsionner à l’aide d’un Pacojet.
Voir le site Pacojet : www.pacojet.com
*Thermomixer : Mixer, turbiner ou émulsionner à l’aide d’un robot de cuisne Thermomix.
Voir le site Thermomix : http://thermomix.vorwerk.fr
L’anguille fumée
mini poireaux
et orange en gelée
Une recette d’Olivier NASTI – voir le reportage
L’anguille fumée, mini poireaux et orange en gelée
POUR 10 PERSONNES
300 g Anguille fumée
Laquage anguille :
25 g Cassonade
500 g Jus d’orange
100 g Vinaigre Melfort (mélange de vinaigre d’alcool, de miel et d’infusion de plantes)
1/2 Carotte en brunoise
1/2 Oignon en brunoise
100 g Glace de volaille
Farce de brochet verte :
100 g Chair de brochet
30 g Blanc d’œuf (soit 1)
50 g Crème
1/2 Cuillère à soupe de purée de persil
QS Sel, poivre, bicarbonate de soude, cerfeuil
Gel orange :
100 g Jus d’orange
1 g Kappa (Texturas)
Purée de poireau :
1/2 Blanc de poireau
2,5 Verts de poireaux
50 g Beurre
LAQUAGE DE L’ANGUILLE
Cuire la cassonade jusqu’au caramel, déglacer avec le vinaigre et le jus d’orange.
Suer les brunoises de carotte et oignon; les obtenir compotées, ajouter le caramel, réduire le tout à consistance sirupeuse et ajouter la glace de volaille.
Passer et réserver.
FARCE DE BROCHET VERTE
Mixer la chair de brochet avec le blanc d’œuf, passer au tamis puis monter sur glace avec la crème.
Incorporer la purée de persil, rectifier l’assaisonnement.
GEL D’ORANGE
Mélanger à froid le jus d’orange et le Kappa, chauffer à feu doux jusqu’à l’ébullition, refroidir, réserver dans un récipient haut et mixer à l’aide d’un mixer plongeant.
PUREE DE POIREAUX
Émincer le blanc et les verts de poireaux très finement, les cuire dans de l’eau bouillante salée avec une pointe de bicarbonate de sodium.
Rafraîchir et bloquer et pacosser* 3 fois. Monter au beurre et rectifier l’assaisonnement.
REALISATION
Étaler un papier film, disposer un filet d’anguille fumée, dresser dessus la farce de brochet verte à l’aide d’une poche et recouvrir avec un autre filet.
Envelopper le tout avec le papier film pour former un boudin, le cuire à la vapeur à 85 °C pendant 6 minutes environ.
Napper avec le laquage anguille.
FINITION ET DRESSAGE
Dans une assiette, dresser un tronçon d’anguille fumée, ajouter deux traits de purée de poireaux.
Disposer des points de gel orange et de laquage anguille.
Ajouter des tronçons de poireaux.
Décor : pluches de cerfeuil.
*Pacosser: Mixer, turbiner ou émulsionner à l’aide d’un Pacojet.
Voir le site Pacojet : www.pacojet.com
Tourte de chevreuil
à la truffe noire
Une recette d’Olivier NASTI – voir le reportage
Tourte de chevreuil à la truffe noire
POUR 10 PERSONNES
Préparation au hachoir
250g d’épaule de chevreuil (préalablement dénervé)
125g d’échine de porc
80g de foie gras
50g d’oignons caramélisés (émincés)
70g de pain de mie (coupé en cubes puis trempé dans le lait)
25g de poumon de chevreuil
Brunoise
30g de lard Colonnata
30g de truffe noire
50g d’abats de chevreuil poêlé et flambé au cognac (foie, cœur, rognons)
2 œufs
500g de cuissot de chevreuil désossé, dénervé puis taillé en cube d’environ 1 cm puis poêlé à l’huile chaude.
Assaisonnement
6g de sel fin au kg
1g de sel nitrité au kg
1 cuillère à soupe rase de baie rose concassée
Cognac PM
25 tours de poivre du moulin
20g de jus de truffe noire (jus de stérilisation)
2 cuillères à soupe de farce à gratin
Pâte à crêpes (ATTENTION >> pour 10 tourtes)
3 œufs
0.250L de lait
3g de sel
100g de farine
50g de beurre
Réalisation
Rassembler tous les éléments des 3 parties dans un cul de poule sur glace puis rabattre la farce afin d’incorporer le maximum d’air, laisser reposer la farce au frigo.
Détailler et poêler des escalopines de foie gras de canard et la truffe noire détaillée à l’emporte-pièce à 4 cm de diamètre.
Déposer le foie gras et la truffe, puis 90g de farce dans des dômes de diamètre 7 cm et les congeler afin de réaliser le montage des tourtes ultérieurement.
Montage des tourtes
Détailler la pâte feuilletée à l’aide d’emporte-pièces de diamètre 12 cm pour le dessous (préalablement abaissé à 2,4mm) et de diamètre 16 cm pour le dessus.
Dorer le cercle du dessous à l’aide d’une dorure (jaunes uniquement)
Déposer le dôme congelé, l’emballer à l’aide d’une fine crêpe blanche (détailler un rond de 12cm et un de 8 cm de diamètre) et farce de volaille
Recouvrir du deuxième cercle de pâte feuilleté (plus grand)
Façonner afin d’enlever l’air
Puis souder à l’aide d’un emporte pièces retourner de 8 cm (préalablement fariné)
Détailler l’excédent de pâte feuilletée avec un emporte-pièce de 10 cm de diamètre
Réaliser un trou afin de mettre une cheminée de papier sulfurisé sur le dessus, dorer à nouveau (jaune uniquement) puis décorer la tourte
Enfourner la tourte dans un four sec à 190°C pendant 15 à 20 minutes.
Vincent FALLER
Guillaume LIBSIG
Dans l’univers AJI de Sonia VERGUET – voir le reportage
Il fallait oser cette parfaite fusion entre une base de création pour artistes et un hôtel grand public… le Graffalgar est devenu un lieu unique qui mérite plusieurs tours et détours pour en apprécier chaque recoin.
Les protagonistes du projet: Vincent FALLER, de formation hôtelière et Guillaume LIBSIG au parcours axé communication et développement culturel, se sont rencontrés à travers leurs incursions respectives dans le domaine du spectacle vivant. Cet épisode de leur vie a forgé leur approche de l’art et des artistes pour faire abstraction de tout mercantilisme et se focaliser sur le message culturel et créatif que chaque artiste véhicule dans ses œuvres.
Hôt-Art
A la naissance du projet de son hôtel situé quartier gare à Strasbourg, il a été naturel pour Vincent de se tourner vers ses amis artistes pour décorer les 19 premières chambres de l’hôtel et donner une nouvelle fonction à un lieu de passage souvent anonymisé à dessein. Il ne s’agissait pas de créer un espace un peu design pour se targuer d’être un lieu branché et clean.
L’hôtel devait s’inscrire dans une démarche d’interaction entre chaque artiste et les occupants de chaque chambre. Il n’était cependant pas question d’en faire un “squat” créatif réservé aux seuls artistes; le lieu est ouvert aux clients de l’hôtel bien-sûr mais aussi au public et aux habitants du quartier qui peuvent venir librement y boire un verre, prendre le petit déjeuner, bruncher ou déguster les plats concoctés par Elise HAUSHERR.
Profitant de l’expérience des premières créations et des réactions de la clientèle, Vincent et Guillaume ont décidé, pour les 19 chambres suivantes, de lancer un appel d’offre auprès d’artistes ayant un ancrage et des liens avec l’Alsace. Sur environ 200 projets, des artistes ont été retenus et cette deuxième phase du projet a permis de créer de nouvelles interactions entre le public, le client et chaque artiste.
Chaque chambre est un lieu de rencontre et ne se limite pas à une simple expression d’un artiste en solitude. Il y a plusieurs niveaux de lecture des œuvres présentées ou suggérées, des jeux pour les grands et les petits, des effets visuels et des clins d’oeil subtils qu’il faut découvrir et interpréter…. De bons moments en perspective pour les occupants de ces chambres.
Long terme créatif
La collaboration avec les artistes est voulue sur le long terme et l’hôtel reste un lieu de rencontres artistiques et de création d’évènements éphémères qui impliquent des artistes et les clients de l’hôtel: depuis la pyjama partie, la bataille de polochons, la chasse aux fantômes à la projection de vidéos sur le mur des chambres… Les clients de l’hôtel sont le plus souvent très actifs dans ces ateliers au grand plaisir du propriétaire du lieu.
Ancrage local et démarche responsable
Depuis le mobilier fabriqué par un menuisier de la région, jusqu’à chaque produit ou ingrédient de la cuisine du Graffalgar, tout est pensé pour limiter l’impact environnemental – donc le transport, et favoriser l’artisanat et le savoir-faire alsacien.
La démarche d’ouvrir le rez de chaussée au public du petit-déjeuner aux soirées, va dans le sens de cette recherche du brassage et de l’échange qui sont les maîtres mots de Guillaume LIBSIG: “Nous voulons à tout prix éviter la “gentrification” de l’hôtel et rester au contact du quartier et de ses habitants. Notre brunch est accessible du mercredi au dimanche à partir de 17 euros et notre plat du jour connait un franc succès. En accord avec cette démarche, il y a notre politique de prix sages: nous n’augmentons pas nos tarifs durant les sessions parlementaires et seulement de 10 euros durant toute la période du Marché de Noël de Strasbourg”.
Pour vous faire une meilleure idée des chambres rien ne vaut une première visite sur le site de l’hôtel:
Visitez le site de l’Hôtel Graffalgar
Elise, Vincent et Guillaume nous ont parlé de leur univers AJI
NOS TABLES
La vince Stub – Strasbourg
Restaurant Jour de Fête – Agata FELLUGA – Strasbourg
le Pont du Corbeau (une institution) – Strasbourg
Matsumotoya rue des veaux, pour manger autre chose que des sushis à Strasbourg
DANS NOTRE ASSIETTE
Les confitures maison d’Elise qui changent tous les mois
La salade Nem Cook du Phantong, un restau thaï rue des orphelins.
La ferme Lindgrube – voir le site
DANS NOTRE VERRE
la MI FA !
Vins André Faller – Itterswiller – voir le site
Heidi Hausherr à Eguisheim, vin naturel , une parcelle par vin, des choses très intéressantes…
Le Domaine Labet – voir le site
Le Domaine Durrmann – agroécologie – voir le site
NOS SORTIES DE TABLES
Le tournoi interstellaire de Ballon prisonnier de Pelpass – voir le site
Un concert Au Mudd Club ou issu de la prog experte du festival contre-temps
ou une partie d’Escape Game chez A MAZE IN – voir le site
AUTOUR DE NOTRE ASSIETTE
La librairie Quai des Brumes, excellents conseillers en lecture à Strasbourg, et un bon repas est meilleur avec de bonnes histoires à raconter.
La Mandragore et sa liqueur de fleur de sureau St Germain sur de la glace pilée…
Le kitsch’n’bar / Le musée de l’Oeuvre Notre-Dame / Le Diamant d’Or /…
MES RECETTES
Elise : “La vie est dure en ce moment, faut un peu de réconfort, alors je préconise une biscotte beurrée saupoudrée de Nesquik.”
Claire BRANDIN
Le très rare métier de corsetière fait le bonheur de Claire BRANDIN depuis de nombreuses années. Bonheur qu’elle aime partager avec ses élèves lors de formations organisées dans son atelier de Barr.
“Depuis mon plus jeune âge, je “flânais” dans les couloirs des théâtres et en particulier du TNS à Strasbourg où ma mère était en charge de la communication. Jusqu’au jour, vers mes 7 ans, où une costumière m’a prise sous son aile et m’a appris à coudre et me bricoler mes premiers costumes. Cette expérience a déclenché ma passion et m’a par la suite aidée à accéder à d’autres lieux d’excellence où j’ai pu vraiment apprendre le métier de costumière, côtoyer le travail de stylisme et m’exercer à cette création exigeante du métier de costumière.
J’ai ainsi fait un apprentissage hors cadre, accueillie au sein d’ateliers professionnels de théâtres ou d’opéras, où l’on m’a transmis le savoir-faire adapté à chaque type de création. Le costume est un travail très artisanal et traditionnel alors que le stylisme va intégrer les contraintes d’une démarche industrielle.”
Du costume de scène à la corseterie
Originaire de la banlieue parisienne, Claire BRANDIN va vivre sa jeunesse en Alsace pour retrouver Paris à l’âge de 18 ans lors de ses études de théâtre. Après un long séjour à la capitale, elle s’en retourne travailler au sein des théâtres en Alsace comme costumière.
La diminution des budgets des petites compagnies va cependant ralentir son activité et elle doit trouver de nouveaux débouchés à ses compétences.
En 2009, elle s’oriente vers la clientèle des particuliers et se lance dans l’aventure de la corseterie sur-mesure qui devient très vite le fer de lance de son activité. Elle ouvre une boutique atelier à Strasbourg qui attire des clientes mais aussi des élèves avides d’apprendre cette technique complexe et exigeante.
Finalement, l’attrait de la nature au quotidien la motive, avec son compagnon et leurs enfants à s’établir à Barr. “Une petite ville qui offre tous les équipements d’une grande avec l’avantage de se situer à 600 mètres de la forêt. Je me suis en effet rendue compte, au fil des ans, que c’est la nature qui me ressource et m’apporte l’énergie nécessaire à la créativité quotidienne”.
Une démarche autodidacte
Très autodidacte, je suis en permanence à l’écoute de mes clientes dont les demandes m’offrent l’opportunité d’apprendre de nouvelles techniques ou redécouvrir celles qui m’ont été transmises . Récemment, pour réaliser une commande, j’ai appris la broderie perlée à l’aiguille grâce à une brodeuse de Lunéville qui m’a patiemment initiée.
Transmettre : rendre ce qu’on m’a donné !
Claire BRANDIN, outre ses cours et formations privés dispensés à Barr au sein de son atelier, enseigne à la Faculté des Arts de Strasbourg pour les élèves en licence de design. ” Je tiens à rendre ce que l’on m’a donné, mais également ce que j’ai acquis patiemment au fur et à mesure de mes années de pratique dans l’objectif de m’épanouir artisanalement et de l’enseigner à mon tour à de futur(es) passionné(es). Par ailleurs, la commune de Barr m’a sollicitée pour créer des cours d’initiation pour enfants et pré-adolescents. C’est pour moi un public passionnant! ”
Créations originales
Que ce soit un corset, une robe de mariée ou un costume de scène, toutes mes créations sont uniques et le fruit d’un échange avec la personne qui va la porter. Je dois ressentir ce qui constitue la personne pour créer un corset, une robe qui seront comme une fenêtre ouverte sur sa nature. Chaque création est porteuse d’un message vers les autres. Le sur-mesure permet justement ce temps “d’enquête” qui va personnaliser le vêtement, le rendre confortable, ajusté et source de bien-être pour celui ou celle qui le porte.
La robe de mariée est, en cela, un merveilleux terrain de création et de découverte de la personne et de son individualité que vous devez sublimer. Au-delà de l’esthétique, on doit connaître l’histoire, la personnalité de la mariée et se mettre à son service pour réaliser la robe qui va lui plaire et la montrer à son plus grand avantage pour ce moment empli de symboles.
Atelier Show-Room
12 rue du Collège – Barr – France
Visitez le site de Claire BRANDIN
Claire BRANDIN nous a parlé de son univers AJI
MES TABLES
– Au potin – Barr
– Chut (hôtel restaurant) – Strasbourg
– Maison Forestière du Moenkalb – Barr
– Ferme Auberge du Hungerplatz – Barr
– Purée and co – Strasbourg
DANS MON ASSIETTE
– La ferme de Truttenhausen (Agriculture en Biodynamie) – Heiligenstein
– Les jardins du Griessen (Agriculture Biologique) – Muttershotz
– Le maraîcher du Torrenberg – Barr
– La ferme du Kikiriki (Maraichage Bio) – Goxwiller
DANS MON VERRE
– Heyring (Viticulteur Bio – Barr)
– Heywang (Viticuteur Bio – Heiligenstein)
– Stoeffler (Viticulteur Bio – Barr)
MES SORTIES DE TABLES
– Anne Gravalon (Artiste verrier) – Barr
– Barbara Leboeuf (Céramiste) – Strasbourg – Voir le reportage
– Le temps des belles choses (Nathalie Milo Diaz – Créatrice de luminaires) – Bergbieten
– Aline Falco (Enlumineur) – Strasbourg
AUTOUR DE MON ASSIETTE
– Le Barr’r (Bar et petite restauration) – Barr
– Espace Athic (Théâtre, cinéma) – Obernai
– Jazzdor (Programmation Jazz et festival de Jazz) – Strasbourg